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Alain Delon, mort d’un acteur de légende : ses films cultes en six épisodes

Alain Delon, monstre sacré du cinéma ­français et mondial, a près de quatre-vingts films à son actif, plusieurs chefs-d’œuvre et de nombreux succès populaires. Pourtant, rien ne le destinait à ce métier. Delon est un homme devenu acteur par accident, qui a appris film par film, en avançant. Lui dira qu’il n’interprète pas mais « vit » ses ­rôles. Il en ressort un parcours exceptionnel et une approche singulière de ce que l’on appelle une « carrière ». Nous republions aujourd’hui la série de six articles que notre journaliste Samuel Blumenfeld lui avait consacrée en juillet 2018.
Tourné en Italie, en 1959, le film de René Clément est le long-métrage où l’acteur de 23 ans, peu connu jusqu’alors, devient une icône. Il irradie de beauté. La beauté du diable.
Le cinéaste italien voit dans l’acteur, qui le subjugue, un talent dont il veut faire sa créature. Dans « Rocco et ses frères », puis en 1961 dans « Le Guépard », qui lui vaut une reconnaissance internationale.
Dans ce long-métrage méconnu d’Alain Cavalier, l’acteur porte la violence du conflit colonial. Un rôle qui renvoie de façon troublante à sa biographie.
En 1969, Henri Verneuil réunit, pour la deuxième fois, Gabin et Delon. Mais le tournage est perturbé par l’affaire Markovic…
En 1970, un cinéaste au sommet de son art retrouve la star. Peu de mots entre eux, tant la relation est fusionnelle.
A la fois acteur et producteur, Alain Delon s’implique totalement, en 1976, dans le rôle d’un marchand d’art pris pour un juif et déporté après la rafle du Vél’d’Hiv.
Le Monde
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